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Charlotte Milandri – 68 Premières fois – Cultur'elles
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Charlotte Milandri – 68 Premières fois

Découvrons l’association 68 Première fois avec une accro des livres !


Pouvez-vous vous présenter  en quelques mots ?

Il est toujours difficile de se présenter. Que veut on savoir par cette question ? Maman de deux enfants, secrétaire générale et juriste d’une association et surtout pour notre sujet, présidente de l’association des 68 premières fois.


Vous êtes à l’initiative des 68 premières fois, présentez-nous ce projet ?

Les 68 premières fois est une aventure humaine autour des premiers romans. À chaque rentrée littéraire (janvier et septembre), je propose avec mon équipe une sélection de premiers romans qui voyagent dans toute la France pour être lue par des participants (une centaine) et en faire des chroniques. Des rencontres sont ensuite organisées.


Comment en avez-vous eu l’idée ? et pourquoi 68 ?

J’ai toujours lu beaucoup de premiers romans, comme pour la promesse qu’ils offraient. Il y 5 ans, je me suis lancée le défi de lire tous les premiers romans qui sortaient à la rentrée littéraire de septembre, il y en avait 68 (d’où le nom !) et j’ai été très rapidement rejointe par une bande de lecteurs compulsifs.


Né en Sarthe, le projet s’étend désormais à toutes la France, parlez-nous en…

Effectivement, il regroupe des lecteurs de France, et même de Suisse et de Belgique. L’originalité de l’aventure est l’envoi entre participants des romans qui circulent (par exemple depuis septembre, voyagent 140 romans environ), des amitiés naissent, des rencontres uniques se créent.


Quels sont vos lieux littéraires préférés au Mans ?

La réponse la plus évidente serait de citer des librairies : la magique Récréalivres, la librairie Doucet avec son inégalable libraire. Mais il y a aussi les Quinconces avec une programmation autour de la littérature parfois. Le Vieux Mans est aussi inspirant et à sa manière littéraire.


Vous intervenez aussi en milieu carcéral, parlez-nous de cette initiative…

J’ai toujours eu envie d’accompagner le livre vers des publics non acquis. Faire entrer les premiers romans en milieu carcéral était une envie tenace, j’ai eu la chance de rencontrer des relais derrière les murs formidables. Je voulais que l’on propose la même chose, je ne voulais pas créer quelque chose pour le milieu carcéral, mais proposer la même chose qu’à l’extérieur. Ainsi, les personnes détenues ont une dizaine de titres, ils en choisissent cinq et les auteurs viennent à la rencontre des personnes détenues. Ce sont, à chaque fois, des moments uniques et forts.


Vous animez également un blog littéraire, comment vous organisez-vous pour lire et écrire autant ?

La lecture et l’écriture sont des temps volés, au métier que l’on exerce, aux enfants que l’on élève, aux obligations du quotidien. C’est peut être pour cela que c’est aussi délicieux. Cela peut paraître extrême mais je ne peux pas vivre sans lire, comme une addiction, moins nocive que d’autres mais c’est vraiment de cet ordre là, de la respiration nécessaire. Alors, on finit par le trouver le temps de respirer.


Avez-vous des enfants ? Quelle place tient le livre dans votre vie personnelle et professionnelle ?

J’ai deux enfants à qui j’essaie de transmettre le pouvoir des livres. Je crois que c’est un refuge magique. On lit pour vivre mieux, pour se comprendre, pour appréhender les émotions. Le livre est partout, physiquement chez moi et est vraiment un compagnon de route. Quant à ma vie professionnelle, elle est éloignée du livre, quoi que. Je suis avocate de formation, un métier tourné aussi vers les mots finalement.


Et enfin, pour orienter nos lecteurs, avez-vous déjà eu des coups de coeur de biographies d’artistes ? Des ouvrages sur l’art à nous recommander ?

Ce que j’aime le plus, autour de l’art, ce n’est pas des biographies classiques parfois trop lisses ou factuelles, mais ce sont les romanciers qui s’inspirent d’artiste pour livrer des livres remarquables, comme une leçon de liberté et d’insoumission. Parce que les artistes s’approchent au plus près de l’essence de chacun. Trois exemples admirables:

– Eroica de Pierre Ducrozet qui est un roman extraordinaire sur Jean Michel Basquiat. Un roman empli de fureur et de vie, d’art et de New York. Un grand roman en ébullition,magnifique par l’urgence à vivre.

– Les parapluies d’Erik Satie, le premier roman de Stéphanie Kalfon. Ce roman est un exploit, parvenir à mettre la musique si singulière de Satie en mots. Stéphanie Kalfon interroge l’art, la vocation d’un homme envers et contre tous, l’urgence à créer.

– Les singuliers d’Anne Percin qui embarque le lecteur dans un roman vif et bouillonnant sur l’école de Pont Aven. Un échange épistolaire entre Gauguin et deux personnages fictifs. Un roman dense, qui aborde toutes les questions essentielles.


Site Officiel – https://68premieresfois.wordpress.com/
Site de Charlotte Milandri – https://insatiablecharlotte.wordpress.com/