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Ingrid Silpa & Céline Guilleron – Nuit Européenne des Chercheur(es) – Cultur'elles
AFFICHE-NDC-2019

Ingrid Silpa & Céline Guilleron – Nuit Européenne des Chercheur(es)

Menez l’enquête sur les sciences aux Quinconces…


Pouvez-vous nous présenter la nuit des chercheurs 2019 au Mans ?

La 10ème édition de la Nuit Européenne des Chercheur.e.s au Mans se déroulera pour la 4ème année consécutive aux Quinconces, dans les salles du Forum, d’exposition et du Petit Théâtre. De 18h à minuit, Le Mans Université invite le public, issu de tout âge, à rencontrer les chercheur.e.s dans un cadre ludique et convivial. Le thème de cette année, “Vous aussi, entrez dans l’enquête”, permet de proposer des dispositifs participatifs et interactifs. Nos partenaires de la médiation scientifique et culturelle et les chercheur.e.s ont joué le jeu et  proposeront par exemple un escape game au coeur d’un labo de chimie, une murder party juridique, des scènes de crime à résoudre et beaucoup d’autres surprises permettant au public d’expérimenter la démarche scientifique, d’apprendre des tas de choses sur les disciplines scientifiques et de découvrir le quotidien des chercheur.e.s.


C’est un événement national, comment la sarthe et le mans s’inscrivent-elles au programme ?

La Nuit Européenne des chercheur.e.s est en fait un événement européen, initié et financé par la Commission Européenne. L’événement se déroule simultanément dans environ 300 villes européennes. En France, nous sommes réunis en un consortium constitué de 13 membres, soit 13 villes dans lesquelles sont organisées les soirées. Le Mans Université a rejoint le consortium en 2010 et partage avec les autres organisateurs le choix de la thématique, des visuels de communication et d’une partie des dispositifs proposés.


C’est un moment de vulgarisation, est-ce important d’ouvrir les sciences et l’université au grand public ?

Oui, c’est extrêmement important. Tout d’abord, lorsqu’on parle de “sciences”, on parle de toutes les sciences : les sciences dites “dures” ou “exactes” (physique, chimie, biologie, etc.) et les sciences humaines (histoire, littérature, droit, etc.) qui sont aussi très présentes au sein de l’Université du Mans. Donner accès à la recherche, permettre au public de connaître et de comprendre ce qui se passe dans les laboratoires, est une démarche citoyenne puisque nous donnons des clés de compréhension pour mieux appréhender le monde d’aujourd’hui et de demain. C’est aussi une manière de combattre la désinformation et les “fake news” qui se multiplient, notamment dans le domaine scientifique (climat, environnement, intelligence artificielle, etc.)

Les actions que nous menons auprès du public, et plus particulièrement des scolaires, sont aussi nécessaires pour que les jeunes connaissent mieux le métier de chercheur.e, et avant cela les possibilités d’orientation et d’études qu’ils ont dans les domaines liés à la recherche. Nous espérons que grâce à ce qu’ils découvrent, les jeunes, notamment issus des quartiers ou du milieu rural, s’autorisent non seulement à poursuivre des études supérieures mais aussi à se diriger vers des carrières scientifiques.

Par ailleurs, la culture scientifique est un bon vecteur de rapprochement entre l’université et les habitant.es. Le Mans est une ville universitaire, il nous tient à coeur de partager avec ses habitant.es les richesses et les connaissances que nos chercheur.es ont à transmettre !


Certains domaines scientifiques touchent à l’art (par la photographie notamment), quels sont les liens entre vos métiers et ceux environnants ?

Effectivement. Chaque année nous proposons aux lycéens des visites-rencontres, “Regards de chercheur.es“, dans les musées de la ville du Mans, pour montrer les liens entre les collections et les sciences. Les conservateurs de musées collaborent pour cela avec les chercheur.es, une exemple de visite qui fonctionne très bien est celle intitulée “Les sciences de la matière au service des oeuvres d’art”, avec les physiciens de l’IMMM, qui aborde les techniques scientifiques qui permettent d’analyser les matières qui composent les oeuvres pour leur conservation ou leur restauration.

Nous avons aussi les historiens de l’art, les chercheur.es en littérature, les archéologues, ou encore par exemple des acousticiens au sein du LAUM qui travaillent sur les instruments de musique et qui collaborent avec des facteurs d’instruments et des musiciens. Tous ces chercheur.e.s travaillent très régulièrement avec les professionnel.le.s des métiers de l’art, toutes disciplines confondues.


Quel est le public de ce type d’événement, comment cela se passait-il les années précédentes ?

Le public qui fréquente la Nuit Européenne des chercheur.e.s a beaucoup évolué ces dernières années, en particulier au Mans. En effet, les premières années le public était plutôt composé de personnes qui avaient des liens, de près ou de loin, avec la recherche et l’université, ce qui favorisait un peu l’entre soi. Beaucoup de gens pensaient alors que l’événement était destiné aux chercheur.es, et non au grand public !

Depuis quelques années, le public est extrêmement varié. Nous accueillons beaucoup de familles avec des enfants de tous âges, des personnes qui ont des niveaux d’éducation très différents, des jeunes en questionnement sur leur orientation, des étudiant.es, etc. Nous le savons car nous l’évaluons chaque année grâce à des questionnaires à la sortie de la soirée.

Les dispositifs que nous proposons sont destinés à tous les types de publics, il n’y a pas de barrière d’âge ou de niveau de connaissance ! Les chercheur.e.s savent adapter leur discours à leurs interlocuteurs. Il n’est pas du tout nécessaire d’être féru de sciences pour s’amuser à la Nuit Européenne des Chercheur.e.s !

Et pour compléter, environ la moitié du public revient d’une année sur l’autre, et la moitié vient pour la première fois. Et nous sommes assez fiers car nous sommes passés de 600 visiteurs en 2014, à 1200 en 2018 !


Pour vous, comment les sciences doivent-elle faire partie de la culture générale ? et pourquoi ?

Les sciences font partie intégrante de la culture avec un grand C, c’est un fait ! Une grande étude a été menée par le Ministère de la Culture il y a quelques années, il s’avère que les sciences arrivent dans les premiers domaines que le public considère comme faisant partie de la culture générale. Elles ont donc une place importante, sachant que lorsque nous parlons de sciences, nous parlons aussi de sciences humaines. Je pense qu’elles doivent évidemment faire partie de la culture générale car, au même titre que l’art, les sciences permettent de mieux comprendre le monde qui nous entoure et donnent matière à se forger son propre opinion sur les défis et les enjeux de notre société.


Site officiel – https://nuitdeschercheurs-france.eu/?EntrezdanslEnquete
Site université –  http://www.univ-lemans.fr/culture-scientifique.html
Page dédiée – http://la-nuit-europeenne-des-chercheur-e-s.html
Facebook – https://www.facebook.com/nuiteuropeennedeschercheurs/