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Pierre Frampas – Illustrateur et Dessinateur – Cultur'elles
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Pierre Frampas – Illustrateur et Dessinateur

Un dessinateur qui partage sa passion…


Pierre Frampas, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Quels sont vos métiers ?
J’ai 29 ans, installé au Mans depuis un an et demi, je suis illustrateur et dessinateur de BD. Je réponds à pas mal de commande pour la presse, l’institutionnel ou des entreprises. Et je donne également des cours de dessin/BD.
Je m’intéresse à tout ce qui touche à l’image mais j’aime aussi le basket et les sushis, entre autres choses (liste non exhaustive).


Depuis quand aimez-vous la BD ? 
Je lis de la BD depuis très jeune, difficile de dater précisément le moment. Mes premiers souvenirs forts en la matière remontent à l’école primaire, avec la fréquentation de diverses bibliothèques – municipales et familiales. J’étais un inconditionnel de Lucky Luke et je le dessinais à peu près partout. À cette époque, j’avais d’ailleurs essayé de séduire une fille dont j’étais amoureux en lui faisant un super dessin du fameux cow-boy. Ça n’avait étonnamment pas marché.


Quels sont vos héros préférés ? 
Aujourd’hui, je dirais « Le petit Christian », de Blutch et « Gaston Lagaffe », de Franquin. En tout cas, ce sont les deux premiers noms qui me viennent à l’esprit.


Comment travaillez-vous : scénario, composition, dessin de personnages, etc ?
Tout dépend du travail. Pour les bandes-dessinées de commande, je créé rarement le scénario. On me fournit la matière première, matière à partir de laquelle je créé un découpage – il peut arriver que j’ai également déjà une ébauche de découpage. Je suis tout de même parfois amené à intervenir sur ces scénarii, pour  des questions de lisibilités ou de cohérence, mais toujours en concertation avec le(s) scénariste(s). Ensuite je passe à la phase de d’esquisse, puis vient l’encrage et pour finir la mise en couleur.

Lorsque je travaille sur des projets plus personnels, je ne suis par forcément cet ordre là. Il m’arrive de commencer par faire pas mal de dessins à partir d’une idée initiale et de développer l’histoire ensuite, à partir de la matière graphique créée. Je procède alors par allez-retours entre la planche à dessin et le fichier de traitement de texte. Certaines planches peuvent s’avérer être un patchwok de petits dessins qui n’avaient initialement pas été forcement conçus pour coexister mais qui font finalement sens ensemble.

Pour finir, il n’y a pour finir pas de bonne manière de faire, chaque dessinateur est amené à sa propre recette.


Vos ateliers s’adressent à qui ? comment se déroulent-ils ?
Mes ateliers s’adressent à un large public. Jeunes, adolescents, adultes, il n’y a pas de limite de niveau ou d’âge, même la grande majorité de mes élèves ont entre 10 et 13 ans – j’ai eu une élève octogénaire. Je travaille en petit groupe, jamais plus de cinq participants par cours afin d’avoir du temps pour chacun d’entre eux.

La séance est structurée de la manière suivante. Elle se compose généralement en trois phases :
– une phase d’échauffement, souvent la réalisation de dessins collectifs (dessin sur post-it, cadavre exquis…)
– une phase d’exercice (compléter des amorces de BD existantes, croquis, création de personnages…).
– Une phase de création / mise en place d’un projet personnel (BD, livre illustré, jeux de carte…).

J’emploie le terme généralement car j’essaie d’adapter autant que possible cette structure de cours à chaque participant. Certains sont très friands d’exercices et souhaitent tester diverses techniques, d’autres viennent avec des idées précises de ce qu’ils veulent faire. Je fais en sorte que chacun puisse avancer à son rythme…

J’envisage cet atelier comme un espace de création et d’expérimentation autour de la création graphique et narrative. La bande-dessinée dans toute sa variété (bd européenne, manga, comics) y occupe une place importante, mais je tiens à ce que chacun puisse y trouver sa place sans se sentir obligé de dessiner dans des cases.

Pour finir, les cours peuvent être pris de manière ponctuelle ou régulière.


Quels sont vos derniers coups de cœur BD ?
« L’été fantôme », d’Elizabeth Holleville, éditions Glénat.

Une BD qui fleure bon la lavande, les cigales et les vacances, la chaleur du soleil et la pénombre de la maison de famille. Il y est question de romances adolescentes, de vacances entre cousines, de petits drames et de passages qui construisent une vie. Histoire d’ambiances, Elizabeth Holleville prend le temps de nous installer dans les lieux, environ 250 pages durant lesquelles les péripéties que vivent Louison et ses cousines alternent avec des moments plus contemplatifs. Ajouter à cela de belles ambiances colorées et un super sens du cadrage, le livre est long comme un été qui passe trop vite, à peine entamé qu’il faut songer au retour à la vie normale.

« Rusty Brown (Acme Novelty Library tome 19) », de et édité par Chris Ware, diffusé par Drawn and Quarterly.

Je suis très admiratif du travail de Chris Ware, je pourrais mettre l’ensemble de sa bibliographie en coup de cœur. Mais comme je dois choisir, je propose ce livre sur lequel je suis retombé par hasard le mois dernier. Il m’avait marqué lors de ma première lecture il y a presque dix ans, et il m’a à nouveau fait très forte impression. On y suit un petit récit de science fiction, qui parle de la tentative de colonisation de Mars par une expédition, auquel viennent se mêler les souvenirs de jeunesse de l’auteur de la nouvelle. Le tout est très intelligemment mis en page par Chris Ware, qui alterne planches morcelées et éclatées à des structures plus classiques et qui, à l’instar de son avatar de papier, se questionne sur sa création et sur le temps qui passe.

Mais j’ai également aussi beaucoup aimé « Pluto » et « Monster » de Urasawa (ed Kana), « le journal de Jo Manix » de Joëlle Guillevic (ed Flblb), « ces jours qui disparaissent » de Timothée Leboucher (ed Glénat)…


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