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Philippe Plard – Festival Folkiri – Cultur'elles
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Philippe Plard – Festival Folkiri

Musique Folk et pas de folklore !


Pouvez-vous nous présenter le festival Folkiri…
Le festival folkiri est né en 2012, il y a donc 6 ans, le but étant de promouvoir et développer la danse et la musique traditionnelle. En organisant une soirée concert le premier soir, la volonté est de faire découvrir cette musique a un public plus large que les habitués du bal folk. C’est une musique qui se veut partageuse, familiale, joyeuse et pour tous.


Quel est le programme pour cette édition 2018 ?
Pour cette année, nous aurons 3 groupes venant de l’etranger : Pitularita venant d’italie de la vallée d’Aoste,  Didier Laloy/Bruno Le Tron venant de Blegique, et le groupe mythique anglais Blowzabella, 40 ans de carrière. Le bal folk est international et connaît un nouvel essor partout en Europe.
Puis 1 jeune groupe breton WAR SAV qui cartonne en Bretagne depuis plusieurs années avec un jeune chanteur breton prometteur Korentin le dawan, un groupe d’Auvergne, Duo Artense, venant du pays de la bourrée 3 temps , et un groupe traditionnel actuel venant du centre France la machine avec un super joueur de vielle Gregory Kolivet (musicien qui a participé avec son solo au transmusicale il y a 2 ans)


Vous n’organisez pas que des concerts mais aussi des bals, des stages ? C’est original…
Depuis le début, il y a les bals regroupant des gens habitués mais également des nouvelles personnes qui viennent découvrir le bal folk, on accueille chaque année un groupe important de gens d’OVS (le site on va sortir). Un nouveau public qui aime la musique bretonne, la musique irlandaise et qui découvre a travers Folkiri, l’étendue des musiques traditionnelles. Les stages permettent d’approfondir le répertoire de certaines régions, cette année, ce sera l’Auvergne, mais également les contredanses anglaises. En musique, 3 stages d’accordéons avec 3 pointures du diato : Bruno Le Tron, Andy Cutting et Didier Laloy (qui a gagné l’Eurovision avec un groupe belge il y a quelques années), 3 références de l’accordéon diatonique.

 


Quel est votre public, votre « cible » ?
Le public est ceux qui aime voyagé, qui aime découvrir , qui préfère écouter de la musique que de regarder la TV .Pour le prix d’une place de cinéma , vous pourrez entendre 3 groupes différents, voir un public jeune danser/ La salle des Saulnières avec ses gradins, la qualité sonore, les superbes éclairages permettent une qualité de soirée très agréable.


Auriez-vous quelques anecdotes des années précédentes ?
Une anecdote : il y a 5 ans, dans l’avion m’emmenant en Irlande pour jouer à un festival, j’ai rencontré un couple de sarthois qui allait en Irlande pour écouter la musique traditionnelle dans les pubs. En discutant ,je leur ai dit qu’il y avait le festival Folkiri et qui permettait d’entendre les groupes folks Français. Ils ne connaissaient pas, mais depuis cette rencontre, ils viennent chaque année à Folkiri.


Vous êtes vous-même accordéoniste, pouvez-vous vous présenter ?
Je joue de l’accordéon diatonique depuis 30 ans, je parcours l’Europe avec mes compositions pour faire danser. Certaines de mes compositions sont devenus des standards du bal folk. il y a 6 ans, j’ai eu envie de faire découvrir aux sarthois les groupes que je rencontrais pendant mes voyages, et j’ai eu la chance de rencontrer Dominique Quetel directeur des Saulnières, qui était curieux de découvrir cet univers pas très connu du large public.
Mais cette musique ouvre les portes actuellement, avec Les Ogres de Barback qui ont monté un concert avec le duo Brotto Lopez, il y a également la chanteuse Camille qui fait danser la bourrée pendant son concert, il y a un film “le grand bal”  qui est sortira fin octobre mais qui était présenté à cannes cette année avec la montée des marches en musique.


Pourriez-vous nous dévoiler un de vos derniers coup de cœur sarthois ?
En Sarthe, nous avons la chance d’avoir plusieurs festivals de musiques traditionnelles : Coup d’parquet a Mamers en novembre,  le Fest Noz des bretons début décembre, le Ptit bazar en avril au Mans à la salle pierre guedou, puis le festival Balayvre qui remplace le festival Damada de Coulans sur Gée. Et le groupe “blauzann” qui joue tous les mois en Sarthe. Il ne reste plus qu’au public de venir découvrir cette musique dynamique, joyeuse, et riche.  et entendre des vielles, des cornemuses, des cuivres, des accordéons diatoniques, du chant breton…


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