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Ludovic Duhamel – MIFAC – Cultur'elles
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Ludovic Duhamel – MIFAC

Le Marché International du Film sur les Artistes Contemporains a lieu au Mans chaque année. Découverte avec son directeur, Ludovic Duhamel…


Vous êtes directeur du MIFAC, pouvez-nous brièvement nous présenter cette manifestation ?
Le MIFAC (Marché International du Film sur les Artistes Contemporains) existe depuis 2015. Cet événement est à la fois un festival où l’on visionne des films sur des artistes d’aujourd’hui et une plate-forme de rencontres au sein de laquelle se côtoient artistes, galeristes, réalisateurs et amateurs d’art.


D’où vient l’idée de ce festival ? Pourquoi en Sarthe ? Comment cela s’organise-t-il avec la salle des concerts ?
À la Rédaction du magazine Miroir de l’Art que je dirige, nous recevions des dvds qui restaient confidentiels. Nous avons voulu créer une caisse de résonance. En Sarthe, au Mans, parce que nous soutenons depuis des années Puls’Art, salon d’artistes international créé par Lucien Ruimy. La Salle des Concerts possède 400 places assises, et toute une infrastructure pour accueillir un tel festival.


Qu’est-ce qu’un film sur les artistes contemporain ? Est-ce un biopic, un documentaire ?
La plupart du temps c’est un documentaire. Mais l’ingéniosité des réalisateurs, le talent des artistes font que chaque film est différent. On frise même parfois la fiction. Bref, un film sur un artiste est une sorte d’œuvre d’art où le réalisateur propose un regard inédit sur un artiste. Un film précieux car
tourné dans le secret d’un atelier ou d’une intimité.


Programmez-vous uniquement des films sur des artistes vivants ?
Non, pas nécessairement. La preuve cette année avec une soirée inaugurale dédiée au sculpteur Ousmane Sow, disparu le 1er décembre 2017, avec deux films de la photographe et réalisatrice Béatrice Soulé, et une soirée spéciale le samedi soir autour du film de Catherine Aventurier intitulé Alberto Giacometti, André Derain : la quête de l’absolu »


Quels types de réalisateurs se lancent dans ces projets ?
Aussi bien de parfaits amateurs que des équipes chevronnés. Nous avons par exemple cette année encore François Catonné, réalisateur, personnalité bien connue du monde du cinéma, ayant remporté le César de la Photographie pour le film Indochine avec Catherine Deneuve. Nous avons également Delphine Champy, chanteuse, qui a souhaité dédier un film à son père, céramiste réputé.


Quel est votre public ? Faut-il connaître les artistes et leurs œuvres pour voir ces films ?
Le public est composé à part égale d’amateurs d’art et de professionnels du monde de l’Art (artistes, galeristes, réalisateurs, agent d’artistes notamment). Nul besoin de connaître les artistes, chaque film
étant une immersion dans un univers bien particulier, le spectateur est vite conquis par la personnalité de celui ou celle qui apparaît sur l’écran, mais aussi séduit par la manière de filmer, ou par le rythme, ou, in fine, par le travail de l’artiste.


Quels sont les arts les plus faciles à représenter à l’écran ? Comment parle-t-on de peinture ou sculpture à l’écran ?
Question difficile qu’il faudrait plutôt poser à un réalisateur. La sculpture est peut-être plus percutante à l’écran. Les multiples étapes qui mènent à la réalisation d’une œuvre sont sans doute plus intéressantes à filmer que celle souvent répétitive d’une touche de couleur sur un tableau.
Il y a mille manières de parler d’art. Certains réalisateurs choisissent de montrer un « work in progress », d’autres font parler l’artiste, d’autres encore le filment dans sa vie de tous les jours, dans son atelier mais aussi dans la rue, dans les musées, dans les galeries. Chaque film est différent, c’est toujours une surprise pour moi, cette ingéniosité des réalisateurs.


Pouvez-vous nous parler d’un ou deux rdv de la programmation ?
Difficle d’extraire un film en particulier. Il y a par exemple un film intitulé « Le destin de Babette » et
qui met en lumière la vie d’Eliabeth Pons. Un film sur le combat d’une femme dans un monde d’homme, le combat d’une artisane qui défend un savoir-faire ancestral. Héritière de l’atelier lithographique créé par son père, Jean, en 1938, Elisabeth suit depuis sa plus tendre enfance les pas du « maître ». Elle continue de reproduire la technique et la philosophie créative qu’il lui a transmise. Un film magnifique. Mais il y en a bien d’autres…


Quels sont vos derniers coups de cœurs artistiques en Sarthe (manifestation, découverte d’artiste, etc.) ?
Une expo qui date de l’an dernier, dans le cadre de Puls’Art je crois, et consacré au sculpteur sur carton Pierre Riba, qui avait eu lieu à la Collégiale St Pierre.


Festival organisé par MIFAC  www.mifac-festival.com