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Sandra Martineau – Auteur – Cultur'elles
4ème

Sandra Martineau – Auteur

Sandra Martineau nous présente son nouvel ouvrage, Même le diable a la peau douce. L’occasion d’échanger avec celle qui a gagné dès le lycée le prix Louis Huilloux avec une nouvelle écrite à Saint Brieuc..


Comment avez vous réussi à produire un manuscrit pendant vos études? Quelle écrivaine êtes-vous ? Avez-vous des rituels ? Des heures ou vous préférez écrire ? Quelles sont vos inspiration ? Faites-vous beaucoup de réécritures ? Qui sont vos premiers lecteurs ?
J’étais une lycéenne assez studieuse et je sortais peu. Quand je n’avais pas le nez dans mes cahiers de cours, je rêvassais en lisant. Pour le Prix, il S’agissait d’une nouvelle assez courte qui ne m’a pas demandé beaucoup de temps.
Aucun rituel pour une écrivaine qui ne se définit pas encore. J’ai l’impression d’être une éternelle débutante qui a toujours des choses à améliorer dans ses écrits. Par contre, au bout du 5ème roman, je me sens plus légitime dans cette grande famille des écrivains. J’écris plus souvent le soir, déjà par obligation (mes journées sont bien remplies à l’entreprise que je gère avec mon mari) et mon imagination est plus fertile après une stimulation intense,  mais je ne m’inspire de rien de ce qui m’entoure, j’essaie de créer mon propre univers avec des codes, qui, même s’ils ressemblent aux codes de notre société, me sont propres (sans doute parce que je suis une femme comme les autres). Mon père est mon premier lecteur car je suis un auteur angoissé et  son avis est rassurant. Mais cela ne suffit pas car j’ai besoin d’avis contradictoires aussi je fais appel à des amis, des confrères et parfois à des inconnus.


Vous dites vous-même que vous êtes hyperactive. Dormez-vous beaucoup?
Hyperactive en journée et amoureuse de mon lit dès que la fatigue se fait ressentir. 8h mini par nuit sinon ça devient vide pénible car je suis grognon quand je ne dors pas assez.


Comment s’organisent vos journées ? Vous alliez une vie professionnelle distincte de votre écriture ? Est-ce un moteur pour vous ? Une source d’inspiration ?
Je gère une entreprise avec mon mari et travaille du lundi matin au samedi midi. Cela m’apporte un certain équilibre car je ne pourrais pas passer tout mon temps avec mes personnages, même si un peu plus de temps pr écrire ne me déplairait pas.
Dans “Même le Diable a la peau douce” les personnages sont complexes, une histoire d’amour autour d’un manipulateur pervers. Avez-vous déjà eu affaire à ce genre de personne? Comment vous est venu l’idée des personnages? Avez-vous effectués des recherches sur ce type de personnalité ?
Cette histoire est née de l’envie de créer une vie au personnage d’Emélia sachant qu’elle revient dans 2 autres récits liés à mon 32me roman Les blessures du silence. Je ne vais pas vous cacher que j’ai connu une femme qui avait ce type de profil. J’ai cherché à comprendre comment on en arrivait là et cela m’a aidé à créer ces personnages.


Êtes-vous une grande lectrice ? Quels sont vos auteurs et genres préférés ?
J’aime beaucoup lire sans être pour autant une grande lectrice. Dans l’univers des polars et thrillers, j’aime beaucoup ce que font Franck Thilliez,  Hervé Commère, Franck Bouysse et Barbara Abel. Sinon pour je me plonge avec bonheur entre les pages de Laure Manel et Agnès Martin Lugand.
Comment construit-on un polar? Vos personnages viennent-il vous rendre visite dans vos rêves? Vous parlent-ils?
Comment se construit un polar ? Pour les autres, sûrement avec beaucoup de rigueur ! Pour ma part, c’est un vrai bazar, comme mon bureau de travail. Les idées arrivent un peu dans tous les sens, je laisse mon cerveau réfléchir à la possibilité de tout combiner et ensuite j’écris. En règle générale, mes personnages me quittent rarement lorsque je suis en mode créatif. Cela peut poser parfois des problèmes surtout lorsque je me sens bien avec eux car le retour à la réalité est souvent douloureux.


Si vous deviez adapter votre livre au cinéma, quels acteurs formeraient votre casting idéal ?
Vincent Cassel dans le rôle de Stanislas (il a déjà travaillé ce genre de rôle avec beaucoup de brio) et Alexandra Lamy dans la peau d’Emélia. Cette femme a quelque chose de lumineux et de fragile à la fois qui m’inspire beaucoup).


Vos livres sont chez plusieurs éditeurs, pourquoi avoir choisi la formule e-book pour ce dernier roman ?
Pour m’affranchir, pour jouer les rebelles, pour apprendre de mes erreurs, pour me faire plaisir… Je ne sais pas exactement quelle raison prend le dessus, mais ce livre était trop atypique pour les éditeurs que j’ai contactés, alors l’envie m’a pris de me faire confiance, pour une fois.


Êtes-vous une adepte des liseuse électroniques ? Quels sont leurs atouts ? Que diriez-vous aux lecteurs qui se posent la question et n’osent pas encore sauter le pas ?
On m’en a offert un, mais je m’en sers très peu. Essentiellement pour voyager. Par-contre je suis surprise du nombre de livres que j’ai pu acheter et compiler dans ce petit appareil. Pas assez de recul pour conseiller quelque chose, mais je suis sûre que le livre a encore de beaux jours devant lui.


Quel est selon vous l’avenir du livre papier ? Quel est votre rapport aux livres ? Collectionneuse ? Plutôt prêteuse ?
J’adore le livre papier et je suis une acheteuse compulsive. D’ailleurs, je travaille à calmer mes envies car le budget s’allonge et je manque de temps pour lire. Je prête rarement sauf à des grands lecteurs qui respectent mes livres.


Votre famille lit-elle vos livres ? À partir de quel âge recommandez vous “Même le Diable a la peau douce ”
Mon père, ma belle-mère, mes amis… Je le déconseille aux mineurs car il y a derrière ce roman une vision de la société à travers les rapports hommes femmes, qui doit être digérer par un esprit mature.