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Améliane Jouve – Artiste – Cultur'elles
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Améliane Jouve – Artiste

Améliane Jouve est étudiante aux Beaux-Arts, elle a été en résidence sur l’île Moulins’Art cet été et expose jusqu’à fin octobre.


Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Originaire de la région nantaise, je suis dans l’univers de la création depuis de nombreuses années maintenant. Depuis mon entrée aux beaux arts il y a 4ans, je développe un travail sur les questions qui nous lie à l’espace, au paysage, au territoire, et à l’habitat. Ce sont des intérêt que je traduit à travers des matériaux très variés dans des installations, des sculptures, et récemment à travers le texte.


Quel est votre parcours, et comment êtes-vous arrivée à Moulins’art ?
Concernant mon parcours, j’ai commencé à Nantes au lycée des Art graphique de la Joliverie (sur l’ile de nantes) puis je suis ensuite rentré aux beaux-arts d’Angers. Ces année ont été très formatrice et l’approche pluridisciplinaire m’a permis de découvrir de nombreuses techniques et matériaux. Je me suis peu à peu diriger vers le travail du volume (sculpture) et l’installation ( tout en restant très ouvertes au autres médium), pour ce genre de travail, le lieu dans lequel on expose est une donné primordiale. La proposition de la résidence de penser une œuvre in situ était donc pour mon travail un bon moyen d’évoluer . Pendant ma troisième année j’ai été étudiante référente de l’atelier volume de l’école ce qui m’a fait découvrir, entre autre, la technique de la céramique, à laquelle je me suis formé sur le tas. J’avais entendu parler de la résidence par d’autres étudiant l’ayant fait des années auparavant, cela m’avait fortement intéressé, quand j’ai vu l’appel à candidature et le nouveau partenariat avec Malicorne, j’ai tout de suite postuler. J’y ai vu une excellente opportunité de développer un travail dans un espace extérieur avec pour matériaux principale, la céramique.


Est-ce votre première exposition ?
Non c’est ma deuxième exposition, j’ai d’exposer à la galerie A vous de Voir à St Mathurin sur Loire de juin à septembre 2017. Cependant c’est ma première résidence.


Comment s’organise une résidence ?
Il y a différents types de résidences avec des fonctionnement très différent. Pour cette résidence sur l’ile de Moulinsart, Il y a d’abord un appel de candidature diffusé auprès des trois sites (Tours Angers, Le Mans) auquel nous répondons par un dossier de présentations de nos projets et nos intentions. Ensuite, après une sélection, nous somme accueilli sur l’île où le centre d’art nous met à disposition un logement ainsi qu’un atelier. Pendant un mois nous consacrons notre temps à l’élaboration d’une production en vue d’une exposition de 2 mois, en extérieurs dans le parc de l’île de Moulinsart. Pour cette production nous disposons d’un budget qui nous permet d’acheter le matériel nécessaire à la création.


Quelles sont les particularités de l’île Moulins’art ?
L’île de Moulinsart est avant tout un espace public, de passage, un parc où familles et passants viennent se promener. C’est un lieu paisible en bord de Sarthe où l’on ne s’attend pas forcément à voir de l’art, la présence du centre d’art fait surgir des propositions d’œuvre dans cet environnement particulier. Produire une œuvre dans ce cadre est très intéressant car il faut prendre en compte ce rapport au public divers et pas toujours intéressé.
Une des particularité est aussi la diversité des activité développées sur cette île. Lieu de loisir, ludique, touristique, artistique, c’est un espace au nombreuses facettes.


Si l’on ne devait retenir qu’une chose de votre travail, ce serait…
Ce travail que j’ai fait sur l’île traite avant tout de l’habitat, et de la relation que nous créons avec les lieux. Ce projet s’opère à différent niveau comme un retour. Retour à la matière brute de la terre, au minimum de l’habitat et a la précarité de l’essentiel. Forme simple, produit avec des éléments basiques d’architecture, l’aspect extérieur est brute mais à l’intérieur se cache des fragment d’histoires et de couleurs, inaccessible et pourtant bien présent.


Pouvez-vous partager avec nous quelques coups de coeur culturels sarthois/manceaux ?
J’ai, pendant cette résidence, été plongée dans l’univers de la céramique que je ne connaissais que superficiellement. J’ai été marquée pas l’attachement au « patrimoine de la terre » dans la commune de Malicorne. La collection du musée, l’artisanat d’art, les faïencerie et même toutes les rencontres que j’ai faite autour de ces métiers de la faïence ont été d’un profond intérêt.


Parlez-nous de votre parcours aux Beaux-Arts du Mans, comment devient-on “artiste” au Mans ?
Comment devient on artiste ? Il n’y a pas de recette pour devenir artiste, chaque parcours est très différent. Pour moi, devenir artiste tiens avant tout dans la recherche le travail, et l’ouverture. La recherche car la création est une question permanente et irrésolu, le travail car la mise en forme est primordiale ainsi que les choix qui l’anime et l’ouverture parce qu’une œuvre a la nécessité d’exister au delà de nous même, d’être partager et éprouvé. Devenir artiste c’est être acharné a exprimer des choses que l’on ne comprend pas nous même.


Quels sont vos prochains projets ?
Mes projet sont dans l’immédiat de passer mon diplôme en juin prochain, et de multiplier les expériences à l’extérieur qui me permettront de continuer mon travail après ma sortie de l’école. Concernant mes projets de créations j’en ai de nombreux, s’ancrant principalement dans une réflexion sur la cartographie et le territoire, le paysage du désert et l’expérience de la marche.